Interventions dans les musées
16 février 2006 - Musée Fenaille à Rodez, dans le cadre des "midis musicaux"
Voix : Patricia Capdevielle
Flûte : A.M.Delcourt Violoncelle : Mathilde Comoy Robert
Œuvres d’A.M.Delcourt :Pandore, La Pythie, Un grand silence, pour flûte et voix
Création de "Mon chemin va plus loin", pour flûte alto en sol et violoncelle
"Assobio a jato"d' Heitor Villa Lobos
"Der kranke Mond" (Pierrot lunaire d'Arnold Schönberg)
4 Novembre 2007: Musée Fenaille à Rodez
20 août 2008
20 et 21 septembre 2008-journées du patrimoine
Musée Denys Puech à Rodez
concert autour des sculptures d'Anne Barrès (exposition été 2008)
mercredi 3 décembre 2008 - musée Fenaille à Rodez
vernisssage de l'exposition: Rahan et le peuple de pierres
13 juin 2010 - musée Carnavalet à Paris
"Cette épaisseur et cette étrangeté du monde"
Quatre mouvements pour flûte et piano
sur des vers de "la mort de Pompée" de Corneille
cette œuvre a été créée le 13 juin 2010 au Musée Carnavalet à Paris
par le duo "2N"
Alexandre Nassan: flûte
Michael Nguyen: piano
La forme est inspirée par une œuvre picturale, tableau de Nicolas Mignard et une œuvre littéraire, tragédie de Pierre Corneille. Le tableau de Nicolas Mignard "Molière dans la mort de Pompée" (tragédie de Corneille) fait partie de la collection du musée Carnavalet à Paris. La direction du musée avait accepté de le déplacer à l'occasion du concert de la création.
Chaque mouvement est inspiré et porte comme titre un vers tiré de la tragédie de Corneille Acte V - scène première:
1- En entrant j'ai trouvé des désordres étranges
2- Mes yeux puis-je vous croire et n'est-ce point un songe?
3- Tel que je pus sur l'heure et qu'il plût au hasard
4- Du côté que le vent poussait encore les flots Je cours longtemps en vain...
Premier mouvement : sous un apparent "désordre" se cache dans la partie centrale un strict canon à 3 voix entre la flûte et les 2 mains du piano.
Deuxième mouvement: "le songe"...est construit sur les résonances du piano.
Troisième mouvement: "le hasard" ...s'insèrent des cellules et des silences joués de manière aléatoire.
Quatrième mouvement: "le vent sur la mer"...un travail sur le souffle et les harmoniques de la flûte utilisée comme un simple tuyau.
Le titre général de la pièce est un hommage à Albert Camus, et à son texte sur le théâtre et la comédie dans "Le mythe de Sisyphe":
« L'acteur règne dans le périssable. De toutes les gloires, on le sait, la sienne est la plus éphémère.[.....]
L'acteur a donc choisi la gloire innombrable, celle qui se consacre et qui s'éprouve. De ce que tout doive un jour mourir, c'est lui qui tire la meilleure conclusion[...]
Un écrivain garde un espoir même s'il est méconnu. Il suppose que ses œuvres témoigneront de ce qu'il fut. L'acteur nous laissera au mieux une photographie et rien de ce qui était lui, ses gestes et ses silences, son souffle court ou sa respiration d'amour, ne viendra jusqu'à nous... »
la boucle se referme sur la figure de Molière dans le tableau de Nicolas Mignard.
autres œuvres au programme de ce concert de musique française: la sonate de César Franck, la sonatine de Pierre Sancan, et la sonate de Francis Poulenc
suivi de partition
vidéo live première partie
vidéo live première partie
Jeudi 3 février 2011- Musée de Millau
Concert autour d'oeuvres d'André-Marc Delcourt organisé par le Conservatoire RD de l'Aveyron
lire le programme: 2011_02_03_programme_musee_Millau
samedi 14 mai 2011- Musée Paul Valéry à Sète
dans le cadre de la "Nuit des Musées"
« visite » poétique, musicale, et chorégraphique,proposant des créations et des improvisations qui prennent pour sujet différents tableaux des collections permanentes du Musée.
Avec:
Patricia Capdevielle, comédienne, chanteuse et direction artistique
André-Marc Delcourt: compositeur, flûtiste
Elise Chatelain: trombone
Séverine Fel: tuba
Matthieu Delcourt: violon
Caroline Winkler: danse
21 novembre 2013- musée de Millau
lecture musicale sur le mythe de Sisyphe d'Albert Camus
Patricia Capdevielle voix
André-Marc Delcourt flûtes
27 juillet 2014 - chateau de Capestang (34)
"chevaucher..."
lecture musicale
« .... chevaucher, chevaucher, le jour, la nuit, le jour.
Et la vaillance est maintenant si lasse et la nostalgie si grande... »
L'histoire poétique d'un jeune chevalier porte étendard,
qui après une nuit d'amour arrive en retard à la bataille...
« ...mais le drapeau n'est pas là. »
d'après un texte de Rainer Maria Rilke
musiques médiévales du 12ème au 14ème siècle, improvisations...
avec:
Patrica CAPDEVIELLE: comédienne/chanteuse
André-Marc DELCOURT: flûtes, cromorne, percussions
dimanche 5 octobre 2014 - Musée Pierre Soulages à Rodez
Musée Pierre Soulages à Rodez - dimanche 4 octobre 2015
voix: Patricia Capdevielle
flûtes: André-Marc Delcourt
promenade dans le musée au fil de textes d'Emily Dickinson
"L'hydre" - Musée de Millau - 5 janvier 2017
texte : Heiner Müller (extrait de « Ciment » 1971)
création musicale : Patricia Capdevielle et André-Marc Delcourt
avec :
Patricia Capdevielle comédienne/chanteuse
André -Marc Delcourt: flûtes, flûte contrebasse
"Haké Mè" ...sur la lumière naissant des sillons du pinceau...
dimanche 17 novembre 2019 - Musée Soulages - Rodez
centenaire Pierre Soulages
Dans le cadre de l'évènement "le Siècle Soulages", créé par la ville de Rodez, et Rodez agglomération, sous la direction artistique de Patricia Capdevielle, la compagnie Hamadryade propose une déambulation à travers les collections permanentes du musée, un concert ancré dans les mots de Pierre Soulages : des créations visuelles et sonores, vocales, instrumentales, acoustiques et électroniques, écrites et improvisées, parfois fixes et parfois mobiles... les voix de deux chanteuses se mêlent au souffle des flûtes, aux machines électroacoustiques, à la chorégraphie et à la scénographie, pour rendre hommage au travail de Pierre Soulages, à partir de textes extraits d'entretiens dans lesquels il s'exprime sur sa peinture, et sur ses conceptions de l'art.
Dans la grande salle des Outre-noirs, création d'une œuvre du compositeur Christophe Guiraud, pour 2 voix de femmes, flûte contrebasse et électroniques d'après un texte du troubadour Guillaume d'Aquitaine, cité par Pierre Soulages:
Je ferai un poème sur le pur néant
Il ne sera ni sur moi, ni sur quelqu'un d'autre
Ni sur l'amour, ni sur la jeunesse
Ni sur rien d'autre
Je l'ai fait en dormant sur un cheval
[...]
Mon poème est fait, je ne sais sur quoi
je le transmettrai à celui
Qui le transmettra par quelqu'un d'autre
Là-bas vers l'Anjou
Pour qu'il me transmette de son étui la contre-clé
[...]
Farai un vers de dreg nien
non er de mi ni d’autra gen
non er d’amor ni de joven
ni de ren au
qu’enans fo trobatz en dormen
sobre chevau.
[...}
Fag ai lo vers no sai de cui
e trametrai lo a celui
que lo·m trametra per autrui
lai ves Anjau
que·m tramezes del seu estui
la contraclau.
avec:
Patricia Capdevielle : chant et direction artistique
Els Janssens-Vanmunster : chant
Gilles Viandier: danse
Christophe Guiraud : composition musicale / électroniques
André-Marc Delcourt : flûtes / flûte contrebasse
Matthieu Delcourt : scénographie
...à l'époque Edo déjà, l'art de certaines laques, sur de petites dimensions, reposait sur la lumière naissant des sillons du pinceau. C'est ce qui en japonais, se nomme « haké-mè ». Ainsi une ancienne culture avait fondé un art sur le même principe.
La toile est parcourue par des stries. Et ces stries ont des orientations différentes.
Ce sont elles qui dynamisent la surface.[...]
Ici une large brosse creuse dans la pâte une multiplicité de sillons inégaux aux reflets de valeurs différentes.Sous le regard, par mélange optique, il se crée une qualité spécifique de gris colorés : ces gris n'imitent pas la lumière, ils sont la lumière.
A ces stries, s'opposent parfois des surfaces lisse, des à-plats, des effacements, ruptures et silences : un rythme.
L'organisation de la toile dépend entre autres de l'orientation des stries, des inégalités de la matière. Selon la lumière reçue, le lieu d'où l'on regarde, certaines surfaces claires passent au sombre, et réciproquement, mais toujours dans un même ordre ou un même désordre propre à chaque tableau. Les tensions, les équilibres, les dynamisations demeurent, la peinture nait sous le regard, au moment même du regard.
(entretiens avec Pierre Soulages, Charles Juliet,
l'échoppe, p16 et 17)
ENREGISTREMENT
de la pièce de Christophe Guiraud sur le texte de Guillaume d'Aquitaine,
qui terminait le concert dans la grande salle des outre-noirs
prise de son, mixage et montage du compositeur
vimeo
soundcloud
dossier de presse à télécharger ici:
https://drive.google.com/file/d/1ZgHTDSd3YPzLJBNhx-Vd9ONsNxc7PsBo/view?usp=sharing
26 août 2022 - biennale dessin "Grafia"
au château de Latour sur Sorgue